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L’identité de la France et de l’Europe sous la loupe d’une démarche de recherche d’identité des entreprises : La France, le temps passé source du futur, l’Europe, le temps passé socle du présent.

Le phénomène identitaire
Le questionnement identitaire traverse actuellement, de façon générale, toutes les sociétés. Outre qu’il constitue une constante à travers les temps, de la condition humaine et collective, il prend un accent impératif dans le temps présent sous l’effet de la mutation fondamentale qui caractérise notre époque.
La France, particulièrement, s’interroge sur elle-même compte-tenu de l’acuité de sa difficulté à s’adapter à cette révolution.
Cette interrogation s’accroit du fait de l’impact de plus en plus sensible de l’Europe sur elle comme sur chaque Etat membre de l’Union européenne, d’autant plus que l’Europe, en devenir, cherche aussi à savoir qui elle est.
Cette étude avait donc pour objet de déterminer, dans cette double interrogation identitaire, quels sont les fondements de l’identité actuelle et future de chacune, et quelles sont les interactions de l’une sur l’autre.
La spécificité méthodologique
L’auteur, précédemment créateur et dirigeant d’une agence spécialisée dans l’analyse et la conception de marques et d’identité d’entreprises, a testé dans une recherche identitaire préalable, la faisabilité de l’application à l’étude d’une identité d’un pays, la méthodologie qualitative mise au point pour les entreprises, test qui s’est avéré probant.
Il s’agit d’une étude indépendante et non commanditée, professionnelle et non académique, opérationnelle et non purement analytique.
Echappant aux prérequis des points de vue d’analystes, politiques, historiens, philosophes, communicants, sociologues, cette méthode s’attache à les intégrer tous, à les enrichir par un recueil vivant de témoignages et s’efforce d’extraire de ce corpus, le plus objectivement et rationnellement possible, la substantifique moelle, c’est-à-dire l’identité.
Elle se développe en quatre phases, d’observation, interprétation, création et exploitation.
Sa particularité est de définir un système identitaire concret, opérationnel, à partir d’un diagnostic précis d’une situation identitaire.
Le temps, facteur d’ajustement des deux identités
Les deux entités,  France et Europe, outre leur communauté de destin actuel, partagent la même particularité, celle d’un enracinement historique, d’échelles différentes mais pour toutes deux, très ancien et très riche.
Toutes deux, violemment confrontées à un temps de rupture radicale, subissent conjointement un décalage disruptif existentiel. Toutes deux sont dans l’obligation vitale d’ajuster leur curseur identitaire avec le curseur du temps.
Toute deux sont contraintes de se réinventer, au sein de la reconfiguration en cours du monde.
Chacune, au regard de son héritage historique propre, de ses spécificités contemporaines, pour définir et affirmer en elles-mêmes et dans leur environnement, la ligne de force de son identité.
La France : retrouver son passé perdu pour le recréer, en force du temps présent et futur
Encalminée dans son passé, nostalgique d’une identité forte et reconnue, frustrée devant un présent atonique et dégradé, le sentiment d’une société fragilisée, socialement fragmentée, reléguée économiquement et politiquement en bas de tableau d’un monde devenu globalisé, la France actuelle est une France du regret.
Pour redevenir stimulante intérieurement et motivante extérieurement, l’identité de la France doit donc être recréée. Non pas inventée, comme pour une jeune nation, mais, ‘’persévérant dans son être’’,  réinventée à partir du temps retrouvé, celui de son passé rêvé.
En jetant un pont entre ce temps retrouvé et le monde contemporain, en projetant le temps passé d’une identité française phare vers le futur, en revigorant et modernisant son acquit idéologique, d’inventivité scientifique et culturelle, d’audace, d’aptitude à la rupture, ‘’ressuscitant l’avenir d’une longue mémoire’’,  la France du regret se transposera en une France  de l’avant-garde.
France : la résurrection identitaire
Capitaliser sur un contenu identitaire acquit, historiquement reconnu mais endormi, social et humain, culturel et scientifique, revigorer un levier de l’être, radicalement différenciant dans l’univers contemporain de l’avoir, expliciter un principe de vie privilégiant la qualité, l’équilibre, le beau et le bon,  relier l’identité intime de la France à l’identité historique européenne, relier l’univers de la Renaissance, des Lumières, à l’univers de la haute technologie, au digital, au langage internet, à l’image, situer l’exigence identitaire dans un effort national de réinvention dans les contraintes et les forces du monde moderne, manifester l’audace retrouvée d’un pays qui ose se reconstituer autour d’un concept, cette-fois-ci pour lui-même et non plus dans une prétention œcuménique………
Tout conduit à réhabiliter  et réinventer

L’HUMANISME

Le système identitaire, déploie ce concept d’identité autour de notions fondatrices qui lui sont attachées, en renouvelant leur contenu :
Liberté, pour entrepreneur, ouverture, ambition,
Egalité, pour engagement, devoir, efficacité,
Fraternité, pour bien-être, culture, émotion.
L’Europe : fonder et enrichir le présent sur un passé réhabilité et régénéré.
Mère ignorée des démocraties du monde, échouant à rapprocher la réalité de l’Europe de son modèle idéal, dépourvue de ses racines anciennes comme d’une âme nouvelle, indécise sur sa place et son rôle intérieur et extérieur, cependant en mouvement vers un chemin mobilisateur, l’Europe apparaît comme une nouvelle construction des temps présents.
Cette dimension actuelle, qui présente un caractère artificiel,  trouve en réalité ses fondements historiques, intellectuels, culturels, sociologiques, dans le temps passé du monde.
L’avenir identitaire de l’Europe relève, de fait, de sa capacité à fonder sa légitimité au  temps présent sur le contenu de son temps passé régénéré.
L’Europe doit rebâtir son statut et son identité à partir de son statut historique de mère fondatrice. Vis-à-vis de ses enfants les plus proches, les nations qui la composent, en inversant le rapport actuel. Non plus en construisant une maison neuve mais en les invitant à rentrer à la maison de famille, en retrouvant les principes initiaux de la vie commune. Vis-àvis des nations extérieures, éparpillées sur l’arbre généalogique, en reprenant son rôle de promotrice des idéaux de vie collective.
Europe, la refondation identitaire
Resituer l’Europe dans sa dimension historique, qui enlève à la construction en cours sa dimension artificielle, restituer à l’Europe sa charge d’universel, culturelle, philosophique, morale,  et sa conception de l’organisation politique, administratif, social, législatif, inscrire le rassemblement des nations européennes en son sein, non pas comme un effet de rationalisation, de réalisme économique et géopolitique, mais comme un ‘’retour à la maison’’ dans un mouvement d’essence émotionnelle familiale, inverser la relation Europe / Etats-nations conduisant non plus à ce qu’ils demandent ce que l’Europe leur apporte, mais à se demander ce qu’ils peuvent apporter à l’Europe…….
Tout conduit à faire de l’Europe,

LA TERRE MERE

Le système identitaire  qui déploie ce concept d’identité autour de notions fondatrices :
La Pensée, pour l’humanisme, la vision, la création,
La Force, pour l’équilibre, le poids, l’universel,
La Famille, pour le partage, les racines, l’héritage
France/ Europe, une relation filiale
La relation entre la France et l’Europe se situe hors du champ d’un concept identitaire. Elle nécessite cependant une définition propre  qui exprime la façon dont les identités de l’une et l’autre  se recoupent.
Cette relation tient à la pensée humaniste, les Lumières ayant d’une certaine façon redonné un élan aux concepts de la civilisation gréco-romaine initiale, elle s’inscrit dans une chronologie historique, la France, plus vieille nation européenne au sein de la plus vielle civilisation  occidentale, elle traduit le plus récent entrecroisement, la France ayant été avec l’Allemagne, l’initiatrice de la construction de l’Europe contemporaine, elle illustre un ‘’fait intuitif’’, la France représentant une petite Europe compte-tenu de sa propre variété géographique, climatique, de la diversité de sa population, de sa position de lien, entre le nord et le sud, l’est et l’ouest,
Tout conduit à établir leur affinité autour de

LA FRANCE, FILLE AINEE DE L’EUROPE

L’exploitation de l’étude et de ses résultats
L’objectif de cette étude est d’apporter une contribution nouvelle aux réflexions et aux débats générés par l’incertitude identitaire régnante, hors des positions exclusives, des visions politiciennes, de tout présupposé ou tout préjugé.
Elle présente probablement le double avantage d’exposer des définitions identitaires de la France et de l’Europe à l’opposé des définitions rassemblées sur le vecteur commun du pessimisme et du défaitisme, et d’appuyer ces ‘’défis identitaires’’ sur une volonté d’objectivité et sur un esprit de recherche.

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