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Bedouins identity study

This Bedouin identity study has been conducted in Israel from September 2017 to May 2018. Totally independent, it follows previous studies about Identity of Israel, Druze, Israeli Arabs.

Identity

– Another word is ‘’personality’’.
Some anthropologists or sociologists speak of ‘’the soul of a nation’’.
– It applies to what makes a person, a company, a country, specific, unique, distinct from others.
-It comes from ‘’idem’’, and defines what stay permanent through changes and time.

– Identity is not only conceptual. It is a force.
It is not static and passive, it is dynamic and active.
It is faithful to the past, it boosts the present and conducts the future.

Study

– This study is non-academic, it is an operational one.
That means that it does not only describe the situation of the Bedouin identity in Israel but has an operational objective : to offer to the Bedouin community an objective representation of its present situation and an help and recommendation to improve it and to optimize it for the future.

– It is not quantitative, it is a qualitative study.
-it is based upon around 30 confidential, open interviews, internal and external to Bedouin community and to exams of articles, books, web site, films and videos, precedent studies.

It includes 4 successive phases: observation, interpretation, creation, application

Arab Israeli identity study

This study has been realized from January to April 2017.
It was conducted through qualitative, open, confidential interviews of a very diverse sample of thirty Arab Israelis, Jewish Israelis and external people, plus a wide documentary research.

Its author was the head of a communication French agency, specialized on image and identity for Companies and collectivities.
After retiring, he arrived in Israel in 2011, and decided to apply its professional research methodology first to Israel identity, then to France/Europe identity and to Druze identity.

This study, totally independent, has an operational goal. That is to say that, as previously its studies for its customers had the obligation to produce concrete result which helped them to choose the best strategy, to improve their process and internal life, to increase their external efficiency, this Arab Israeli study has for objective to make this community to better know itself, and to improve and stabilized its position within the Israeli society.

This objective is all the more ambitious that the present identity situation of Arab Israelis, individually as well as collectively, is extremely complex. The ‘’innocence’’ of the author, newcomer, with no preview on the subject, is probably an advantage in term of objectivity and openness for fresh approach. It is probably also a disadvantage in term of in detail and in overage pre-knowledge of this situation.
That is the reason why this study is presented with a total humility, and the only hope that it will be a help for the Arab Israeli community as well as for the Israeli society.

Druze identity study

Definition

This identity study analyzes the present situation of the Druze community, as a whole, in itself and within its environment.

Identity

‘’Identity’’, is a concept.
Others words for it could be ‘’personality’’, or ‘’unicity’’, or ‘’specificity’’. Or ‘’soul’’. A French historian, André Siegfried, wrote a book, ‘’The soul of the nations’’.
In this study, it means the soul, the central idea that characterizes the Druze community.
As examples, it could be said that for United States it is ‘’power’’, for Spain it is ‘’pride’’, for Italy it is ‘’creativity’’, for France it is ‘’humanism’’, for Japan it is ‘’tradition’’…..

Attached to ‘’identity’’ is the notion of ‘’permanence’’.
Identity comes from the Latin word, ‘’idem’’, the same.
That means that the Druze identity is the constant element which insured the continuity of the unicity of this community through centuries.

‘’Identity’’ is a force.
Permanence is only possible when the concept is also a force that cross time. If not, the concept would be a dead element, no more acting, to be studied from an historical point of view.
The Druze identity to be found comes from its very roots and is still present.
It is faithful and respectful of the past, should inspire the present and conduct the future of the community.

Study

This study is an operational study.
It is not an academic study. There are already plenty of them.
I applied to it the methodology I developed when I was working professionally in France on companies identities, with the concrete objective to help them to better conduct their business.
This study aims at given to the Druze community a path to help it to better conduct its present and future actions.

Druze

This study applies to the Druze in Israel
At first the study looked for the identity of the Middle-East Druze.
As it appeared that it was not possible to include the study of the Druze from Lebanon and Syria in it, those two communities were just included in the analysis of the environment of the Israeli Druze community.

L’identité de la France et de l’Europe sous la loupe d’une démarche de recherche d’identité des entreprises : La France, le temps passé source du futur, l’Europe, le temps passé socle du présent.

Le phénomène identitaire
Le questionnement identitaire traverse actuellement, de façon générale, toutes les sociétés. Outre qu’il constitue une constante à travers les temps, de la condition humaine et collective, il prend un accent impératif dans le temps présent sous l’effet de la mutation fondamentale qui caractérise notre époque.
La France, particulièrement, s’interroge sur elle-même compte-tenu de l’acuité de sa difficulté à s’adapter à cette révolution.
Cette interrogation s’accroit du fait de l’impact de plus en plus sensible de l’Europe sur elle comme sur chaque Etat membre de l’Union européenne, d’autant plus que l’Europe, en devenir, cherche aussi à savoir qui elle est.
Cette étude avait donc pour objet de déterminer, dans cette double interrogation identitaire, quels sont les fondements de l’identité actuelle et future de chacune, et quelles sont les interactions de l’une sur l’autre.
La spécificité méthodologique
L’auteur, précédemment créateur et dirigeant d’une agence spécialisée dans l’analyse et la conception de marques et d’identité d’entreprises, a testé dans une recherche identitaire préalable, la faisabilité de l’application à l’étude d’une identité d’un pays, la méthodologie qualitative mise au point pour les entreprises, test qui s’est avéré probant.
Il s’agit d’une étude indépendante et non commanditée, professionnelle et non académique, opérationnelle et non purement analytique.
Echappant aux prérequis des points de vue d’analystes, politiques, historiens, philosophes, communicants, sociologues, cette méthode s’attache à les intégrer tous, à les enrichir par un recueil vivant de témoignages et s’efforce d’extraire de ce corpus, le plus objectivement et rationnellement possible, la substantifique moelle, c’est-à-dire l’identité.
Elle se développe en quatre phases, d’observation, interprétation, création et exploitation.
Sa particularité est de définir un système identitaire concret, opérationnel, à partir d’un diagnostic précis d’une situation identitaire.
Le temps, facteur d’ajustement des deux identités
Les deux entités,  France et Europe, outre leur communauté de destin actuel, partagent la même particularité, celle d’un enracinement historique, d’échelles différentes mais pour toutes deux, très ancien et très riche.
Toutes deux, violemment confrontées à un temps de rupture radicale, subissent conjointement un décalage disruptif existentiel. Toutes deux sont dans l’obligation vitale d’ajuster leur curseur identitaire avec le curseur du temps.
Toute deux sont contraintes de se réinventer, au sein de la reconfiguration en cours du monde.
Chacune, au regard de son héritage historique propre, de ses spécificités contemporaines, pour définir et affirmer en elles-mêmes et dans leur environnement, la ligne de force de son identité.
La France : retrouver son passé perdu pour le recréer, en force du temps présent et futur
Encalminée dans son passé, nostalgique d’une identité forte et reconnue, frustrée devant un présent atonique et dégradé, le sentiment d’une société fragilisée, socialement fragmentée, reléguée économiquement et politiquement en bas de tableau d’un monde devenu globalisé, la France actuelle est une France du regret.
Pour redevenir stimulante intérieurement et motivante extérieurement, l’identité de la France doit donc être recréée. Non pas inventée, comme pour une jeune nation, mais, ‘’persévérant dans son être’’,  réinventée à partir du temps retrouvé, celui de son passé rêvé.
En jetant un pont entre ce temps retrouvé et le monde contemporain, en projetant le temps passé d’une identité française phare vers le futur, en revigorant et modernisant son acquit idéologique, d’inventivité scientifique et culturelle, d’audace, d’aptitude à la rupture, ‘’ressuscitant l’avenir d’une longue mémoire’’,  la France du regret se transposera en une France  de l’avant-garde.
France : la résurrection identitaire
Capitaliser sur un contenu identitaire acquit, historiquement reconnu mais endormi, social et humain, culturel et scientifique, revigorer un levier de l’être, radicalement différenciant dans l’univers contemporain de l’avoir, expliciter un principe de vie privilégiant la qualité, l’équilibre, le beau et le bon,  relier l’identité intime de la France à l’identité historique européenne, relier l’univers de la Renaissance, des Lumières, à l’univers de la haute technologie, au digital, au langage internet, à l’image, situer l’exigence identitaire dans un effort national de réinvention dans les contraintes et les forces du monde moderne, manifester l’audace retrouvée d’un pays qui ose se reconstituer autour d’un concept, cette-fois-ci pour lui-même et non plus dans une prétention œcuménique………
Tout conduit à réhabiliter  et réinventer

L’HUMANISME

Le système identitaire, déploie ce concept d’identité autour de notions fondatrices qui lui sont attachées, en renouvelant leur contenu :
Liberté, pour entrepreneur, ouverture, ambition,
Egalité, pour engagement, devoir, efficacité,
Fraternité, pour bien-être, culture, émotion.
L’Europe : fonder et enrichir le présent sur un passé réhabilité et régénéré.
Mère ignorée des démocraties du monde, échouant à rapprocher la réalité de l’Europe de son modèle idéal, dépourvue de ses racines anciennes comme d’une âme nouvelle, indécise sur sa place et son rôle intérieur et extérieur, cependant en mouvement vers un chemin mobilisateur, l’Europe apparaît comme une nouvelle construction des temps présents.
Cette dimension actuelle, qui présente un caractère artificiel,  trouve en réalité ses fondements historiques, intellectuels, culturels, sociologiques, dans le temps passé du monde.
L’avenir identitaire de l’Europe relève, de fait, de sa capacité à fonder sa légitimité au  temps présent sur le contenu de son temps passé régénéré.
L’Europe doit rebâtir son statut et son identité à partir de son statut historique de mère fondatrice. Vis-à-vis de ses enfants les plus proches, les nations qui la composent, en inversant le rapport actuel. Non plus en construisant une maison neuve mais en les invitant à rentrer à la maison de famille, en retrouvant les principes initiaux de la vie commune. Vis-àvis des nations extérieures, éparpillées sur l’arbre généalogique, en reprenant son rôle de promotrice des idéaux de vie collective.
Europe, la refondation identitaire
Resituer l’Europe dans sa dimension historique, qui enlève à la construction en cours sa dimension artificielle, restituer à l’Europe sa charge d’universel, culturelle, philosophique, morale,  et sa conception de l’organisation politique, administratif, social, législatif, inscrire le rassemblement des nations européennes en son sein, non pas comme un effet de rationalisation, de réalisme économique et géopolitique, mais comme un ‘’retour à la maison’’ dans un mouvement d’essence émotionnelle familiale, inverser la relation Europe / Etats-nations conduisant non plus à ce qu’ils demandent ce que l’Europe leur apporte, mais à se demander ce qu’ils peuvent apporter à l’Europe…….
Tout conduit à faire de l’Europe,

LA TERRE MERE

Le système identitaire  qui déploie ce concept d’identité autour de notions fondatrices :
La Pensée, pour l’humanisme, la vision, la création,
La Force, pour l’équilibre, le poids, l’universel,
La Famille, pour le partage, les racines, l’héritage
France/ Europe, une relation filiale
La relation entre la France et l’Europe se situe hors du champ d’un concept identitaire. Elle nécessite cependant une définition propre  qui exprime la façon dont les identités de l’une et l’autre  se recoupent.
Cette relation tient à la pensée humaniste, les Lumières ayant d’une certaine façon redonné un élan aux concepts de la civilisation gréco-romaine initiale, elle s’inscrit dans une chronologie historique, la France, plus vieille nation européenne au sein de la plus vielle civilisation  occidentale, elle traduit le plus récent entrecroisement, la France ayant été avec l’Allemagne, l’initiatrice de la construction de l’Europe contemporaine, elle illustre un ‘’fait intuitif’’, la France représentant une petite Europe compte-tenu de sa propre variété géographique, climatique, de la diversité de sa population, de sa position de lien, entre le nord et le sud, l’est et l’ouest,
Tout conduit à établir leur affinité autour de

LA FRANCE, FILLE AINEE DE L’EUROPE

L’exploitation de l’étude et de ses résultats
L’objectif de cette étude est d’apporter une contribution nouvelle aux réflexions et aux débats générés par l’incertitude identitaire régnante, hors des positions exclusives, des visions politiciennes, de tout présupposé ou tout préjugé.
Elle présente probablement le double avantage d’exposer des définitions identitaires de la France et de l’Europe à l’opposé des définitions rassemblées sur le vecteur commun du pessimisme et du défaitisme, et d’appuyer ces ‘’défis identitaires’’ sur une volonté d’objectivité et sur un esprit de recherche.

Israel identity study

Arrivé à « a soixantaine », et en même temps héritier d’une civilisation millénaire, Israël est en plein questionnement identitaire.
Arrivé, plus modestement, en Israël en 2012, en temps partagé avec la France, Claude Meillet a décidé, à titre de contribution à son second pays, de réaliser cette « Israel identity study ».

La singularité de l’étude tient à sa méthodologie, la même que celle appliquée à l’étude d’identité des entreprises.
Cette singularité entraîne trois particularités : elle est indépendante et non commanditée, professionnelle et non académique, opérationnelle et ne s’arrête pas à l’analyse.
C’est-à-dire qu’elle aboutit à la définition d’une identité pour Israël et du système identitaire qui la rend opérationnelle.

L’étude révèle ainsi qu’à l’opposé de l’image d’un pays « dominateur et sûr de lui », à l’esprit guerrier, l’identité d’Israël est celle d’une nation et d’un peuple mue par la  « Force de Vie », nourrit par l’héritage de Valeurs, par le sens de l’Action et le goût de la Pensée.

Israël : une identité retrouvée.

L’identité d’Israël, qu’est-ce que c’est ?

A cette question triviale, la première réponse, instinctive, serait celle du poète : c’est la mer allée avec le soleil.Une étude récemment menée apporte cependant une réponse plus surprenante. Au-delà de cette image spontanée, mais partagée avec bien d’autres pays alliant la mer avec le soleil, à l’inverse de l’image médiatisée d’un Israël  au mieux « fier de lui et dominateur », ce que l’étude fait ressurgir est un Israël , Force de vie dans le monde.

Par quel chemin en est-on arrivé à ce retournement ?

 

 

A l’origine, physique, sémantique et histoire…

Un peu de physique élémentaire pour commencer. La relation entre ‘’identité’’ et ‘’image’’, appliquée à une entreprise, et on le verra, à un pays également, se conforme totalement au schéma  optique reconnu.
L’étude identitaire, on le constate, consiste ici à projeter la réalité israélienne au travers de la focale identitaire et à construire un image fidèle de cette vérité initiale.
Cette schématisation a au moins deux mérites immédiats : faire apparaître la dimension essentiellement dynamique du phénomène identitaire, inverser le phénomène habituel qui consiste à partir de l’image pour appréhender la réalité ainsi supposée.
Un soupçon de sémantique, pour suivre. ‘’L’identité’’ s’applique à la réalité du pays, sa vérité intime, ce que le maître André Siegfried appelait ‘’l’âme des nations’’. Elle est active. ‘’L’image’’, elle,  est passive. Elle est construite par pure réception de signaux envoyés.
Quant à l’histoire, c’est celle d’un spécialiste de l’étude identitaire des entreprises qui, installé depuis peu en Israël, prend le pari osé d’appliquer à l’étude de l’identité d’Israël,  la méthodologie mise au point, avec succès, pour la définition de systèmes d’identités d’entreprises. Avec, en conscience, que ce type d’étude ne ressort nullement d’une démarche académique, mais d’un objectif résolument opérationnel comme résolument prétentieux : éclairer les choix stratégiques, fédérer l’interne, optimiser l’image.

Retrouver le sens du sens

La réflexion identitaire est tout sauf anecdotique.
Eternelle, elle est mise en évidence par la permanence de l’assertion qui rebondit à travers le temps, du  socratique ‘’connais-toi, toi-même’’ au ‘’sois toi-même ta propre lampe’’ de Bouddha, à  la proclamation shakespearienne ‘’ être ou ne pas être, c’est là la question’’, et qui pourrait être prolongée en distordant le postulat cartésien ‘’Je me pense, donc je suis’’.
Ce rôle ontologique de la quête identitaire se heurte au temps moderne, quand la vitesse, l’instantanéité, le règne de l’image, la domination des médias, conduisent à la perte du sens de toutes choses.
L’expérience enseigne  qu’une étude d’identité peut aider une entreprise à enraciner ses décisions stratégiques au cœur de sa personnalité, à canaliser le comportement de l’ensemble de ses collaborateurs, à orienter ses choix marketing, à particulariser son image en établissant une stricte corrélation entre sa politique de communication aussi bien interne qu’externe, et sa propre réalité.
C’est-à-dire, à donner un sens à son existence en tant qu’entreprise.
Est-il possible aussi, soit d’établir, soit de restaurer pour un pays, pour Israël en l’occurrence, pour la nation israélienne, pour son peuple, le sens de son existence, pour lui-même et pour le monde ?
C’est le pari de l’étude réalisée de Mai à Novembre 2012.
Un pari à double mise. A l’intérieur du pays, offrir à tous ses acteurs une opportunité de s’évader  de leurs interrogations quotidiennes, de s’affronter à La question essentielle, d’en débattre sur le fond. A l’extérieur du pays, à prendre en compte par le bon bout la gestion de la marque ‘’Israël’’. Les pays sont maintenant devenus des marques. Ce fait, redoutable est devenu irréversible, incontournable.
Il oblige les Etats, sinon à s’opposer, au moins à se poser les uns par rapport aux autres. Sur ce plan, Israël, passé d’une image de marque extrêmement positive à extrêmement négative, en paie sans doute le prix fort.

Le discours de la méthode

D’abord, tout est observation.
Le premier temps de l’étude identitaire d’Israël  a en effet été :
de prendre la photographie, la plus large possible, la plus précise possible, du plus grand nombre possible des facettes du pays,  particularité actuelles, gouvernement et univers politique, diversité, armée, relation laïcité/religion, histoire, valeurs, sionisme, éducation, judaïsme, économie, internet, culture, évolutions, forces et faiblesses, image, futur ;
de prendre connaissance de son environnement, diaspora, conflit israélo-arabo/palestinien, relation Israël/islam, antisémitisme.
La clé majeure de la réussite de la prise de photo est, autant qu’il est possible, l’objectivité.
Une clé complémentaire a été de relativiser la composante politique de l’identité israélienne, compte-tenu de l’hypertrophie médiatique qui, très généralement, tend à la surexposer relativement  à la vie réelle de la nation, infiniment plus composite et plus complexe.
La prise de vue est passée par l’interview de :
20 personnalités israéliennes, président d’un groupe industriel, business consultant, député, conseil financier, professeur d ‘université, chercheur en biologie, professeur de médecine, directeur d’une fédération sportive, directrice d’une compagnie aérienne étrangère, directrice d’un Think Tank, arabe israélien, pédiatre, gauchiste engagé, jeune avocat fiscaliste, animateur culturel,
10 étrangères, juifs et non-juifs,  président de banque, avocate, président d’un institut de recherche, diplomate, high-tec h spécialiste, directeur d’un média, directeur d’une association France/Israël, business consultant, secrétaire allemande d’association.
La lecture attentive d’une vingtaine de livres consacrés ou évoquant Israël, comme autant d’interview des auteurs,  additionnée de la compilation d’articles de presses, de consultation de sites web multiples et variés, d’études diverses suffisamment récentes, de visionnage de films traitant d’Israël, a complété la mise au point de la photographie.

La cuisine du chef

Sur le plan méthodologique, il s’est agit ensuite de quitter la posture d’observateur impartial et d’interpréter cette représentation de la situation identitaire d’Israël.
On peut en effet l’assimiler, à ce stade, à ‘’la cuisine du chef’’. Ou, plus positivement, au process consistant à tremper la pellicule dans un bain et à examiner ce qu’il en monte. Ou encore à la démarche du docteur qui, après avoir ausculté son patient de long en large, relève les éléments majeurs d’un diagnostic.
Quel que soit le comparatif, le malaxage de l’ensemble des informations recueillies permet de détecter les lignes de forces qui structurent la réalité observée et qui  se conjuguent pour déterminer  un diagnostic.
Plus ce diagnostic est précis et concret, plus il génère en regard l’explicitation, non pas dans le cas où nous sommes d’un remède ou d’un protocole et d’une ordonnance, mais d’un ‘’concept d’identité’’ et d’un ‘’système identitaire’’.
Le concept d’identité est, pour se référer de nouveau aux grand philosophes  qui nous guident dans la recherche du Sens,  l’Idée au sens platonicien du terme, l’Idée centrale, qui caractérise, anime ‘’l’âme israélienne’’. Dans le champ des nations, le concept d’identité d’Israël donne au pays son caractère unique, spécifique.
Axe de gravité, le concept identitaire est aussi la source d’impulsion d’un système d’identité qui, à la fois le supporte et qui le déploie.

Gérer les contradictions

Appliquée à la recherche d’identité d’Israël, cette méthodologie semble s’être révélée aussi clarificatrice de la réalité que surprenante dans ses résultats.
L’examen de la situation identitaire a ainsi abouti à extraire cinq facteurs déterminants du diagnostic  et donc de l’identité.
La guerre qui a été livrée par ses pays arabes voisins dès sa création à l’état d’Israël,  a généré un conflit israélo/palestinien qui lui-même a provoqué de nouvelles guerres avec les voisins arabes, et s’est engendré de lui-même un cercle vicieux que la menace du nucléaire iranien est en train de couronner. La résurgence de foyers d’antisémitisme dans le monde se rajoute au danger territorial, de telle sorte qu’Israël, en menace  existentielle permanente, s’efforce d’équilibrer sa vie ordinaire avec une vie d’alerte constante.
Le judaïsme, consubstantiel à Israël, structure sa vie publique et enrichit la nation de ses valeurs intellectuelles et morales. Dans sa dimension confessionnale cependant, il tend à envahir la vie politique et perturber le mix séculier/religieux initialement défini. Etat juif et nation multi-ethnique, Israël s’efforce d’équilibrer communauté juive théocratique et nation socialement laïque.
Les valeurs initiales socialistes et idéalistes attachées au sionisme, le respect des valeurs morales et spirituelles relevant du judaïsme, ont conféré à la nation d’israël une dimension  très spécifique. Mais la victoire du capitalisme, le processus  d‘américanisation,  l’individualisme croissant, ont graduellement amoindri  cette base originelle. Israël , état nation fondé sur un substrat idéaliste et spirituel, s’efforce d’équilibrer cet effet de normalisation avec la solidarité nationale et le partage d’idéalisme que l’histoire et le danger présent demandent.
La perpétuation du  conflit Israël /Palestine stimule un ‘’sionisme arabe’’, infecte la démocratie israélienne, crée une situation autistique où les mythes se mêlent à la réalité, au fanatisme, à la défiance réciproque, perpétue l’insécurité. Ilot démocratique, juif,  au milieu  d’un océan arabe, Israël s’efforce d’équilibrer son développement, sa sécurité, ses fondamentaux avec une cohabitation avec les palestiniens et son intégration régionale.
Start-up nation, pleinement dynamique, qui a réussi à construire dans un délai étonnement court un pays prospère autour de principes démocratiques, en dépit du manque de ressources naturelles, de guerres successives, de lourds investissements, d’intégration de vagues successives d’immigration, Israël s’efforce d’équilibrer sa performance économique par la correction d’inégalités sociales grandissantes, d’excès du capitalisme, de discriminations ethniques et d’affadissement de ses valeurs éthiques.

Israël retrouvé

Aristote disait, paraît-il,  On se pose en s’opposant.
C’est exactement dans cette ligne aristotélicienne que se pose le diagnostic de la situation identitaire d’Israël. Israël oppose à ses contradictions internes, à ses dangers externes, une mobilisation permanente, vitale dans les temps passés, toujours essentielle dans le présent et pour le futur,  de son dynamisme individuel et collectif, de sa créativité, de toutes ses facultés intellectuelles et morales.
Israël est :

Une force de vie

Ce concept d’identité  d’Israël explique le caractère unique de sa résurrection et de sa destinée, à la fois son inscription dans le judaïsme et la rupture avec sa tradition de soumission aux circonstances,  s’oppose radicalement à l’idée de mort dont ses ennemis veulent le rapprocher, renvoie aux valeurs originales de la création de l’Etat, donne à la marque ‘’Israël’’ une dynamique positive,  devrait inspirer une réflexion stratégique pour la nation israélienne toute entière.
Sans, bien entendu, qu’il s’agisse de répéter, en sautant sur la table comme disait le Général  De Gaulle, ‘’force de vie, force de vie’’.
Un ensemble de notions, issues de l’observation, structurent et déploient le discours identitaire israélien. Ces notions structurantes  peuvent être rassemblées en trois catégories : Israël est une nation fondée et animée par des valeurs, une nation dédiée et engagée dans l’action, une nation enracinée et enrichie par la pensée.
Et chacune de ces trois catégories détermine un critère de style,  trois critères donc, qui traduisent la dimension conceptuelle de l’identité israélienne à la fois  en équivalent visuel et graphique,  et en mode de comportement individuel et collectif.
Système référent, le système identitaire n’est nullement un instrument de contrainte et d’enfermement de toute créativité. Il est, de fait, tout le contraire. Système actif, il se veut inspirateur  de création. En tant que source d’inspiration commune pour tous, il deviendra instrument de cohérence dans l’espace et de continuité dans le temps.

La force de l’identité

Le système d’identité défini en aboutissement de cette étude tentative, veut exprimer l’unicité de l’état-nation Israël, de son peuple, parmi les autres nations et les autres peuples du monde.
La Force de vie est d’abord nationale.
Elle transpire à Tel Aviv bien sûr, mais aussi dans les moshav, à Haifa, à Eilat, même à Sderot. Elle a permis d’apprivoiser les sévères conditions climatiques et géographiques, de traverser les guerres successives, d’absorber les transformations rapides de la société israéliennes. Elle a offert aux juifs du monde un pays indépendant, une terre pour leur futur. Elle se manifeste dans tous les aspects, économiques, culturels, technologiques, en agriculture. Elle a apporté une vie nouvelle dans une terre initialement désertique, elle a installé la démocratie, elle produit de la modernité et un standard de vie de type occidental. Elle a permis l’absorption  de millions d’immigrants et unit en profondeur la diversité de la population.
La Force de vie est aussi individuelle.
Elle génère l’esprit d’équipe, l’esprit entrepreneurial, , la réactivité, la fierté d’appartenance, la prise de risque. Elle ouvre les esprits, évite l’introversion, stimule le goût des nouvelles technologies.
Les notions structurantes donnent elles-mêmes,  vie à l’identité d’Israël.
Les valeurs de liberté, égalité, fraternité, même diminuées, restent présentes  dans l’inconscient collectif, prêtes à être réactivées. Peuple de l’action, les israéliens l’audace par le pragmatisme et la recherche perpétuelle de l’efficacité. L’universalisme de la pensée israélienne, sa constante créativité constituent les éléments de base de la richesse du judaïsme fondateur.
En conclusion, trouvant dans son âme  une irréductible ‘’Force de vie’’, le peuple israélien est un peuple soudé par la permanence de valeurs collectives, animé par un sens inné de l’action, et un appel généralisé aux ressources de la pensée.
Pour faire de ce socle identitaire une constante vivante, il doit avoir un comportement engagé, direct et humain.

L’identité retrouvée….et pourquoi faire ?

En premier lieu, il existe un risque permanent pour Israël de perdre son âme. Particulièrement dans sa situation de lutte constante pour la vie de la nation. La prise de conscience son identité devrait aider le pays à préserver  son essence même.
En second lieu, la vérité identitaire prend une double signification.
A l’intérieur d’Israël, pour la nation, l’identité n’est pas un acquit,  elle est un devoir.  C’est le comportement engagé, direct, humain, qui permettra  de perpétuer le lien entre l’individu et le collectif, de trouver l’équilibre entre l’efficacité capitalistique et la fraternité sociale, l’égalité des chances, , entre la protection des vertus de la religion et la limitation de son influence dans la politique et la vie civile, qui consolidera la démocratie.
A l’extérieur d’Israël, la projection de la réalité israélienne profonde  fera de l’identité un instrument de connaissance. La vérité israélienne, radicalement inverse des clichés imposés médiatiquement,  devrait faciliter le remplacement de la  force de mort  qui règne  jusqu’à maintenant des deux côtés, en Israël et en Palestine, par la Force de vie. Elle devrait stopper la spirale de haine et de désastres, faire émerger l’écoute mutuelle, stimuler le dialogue, la recherche de coexistence, ouvrir surtout la voie d’un futur pour toute la jeunesse. Elle pourrait recréer un pont entre les deux grands courants de pensée au Moyen-Orient, le judaïsme et l’islam.  Elle modernisera les religions en les nettoyant  de leur fanatisme respectif. Enfin, elle donnera à la diaspora juive une vision et une dynamique nouvelles.

De la parole aux actes

Dans la mesure où la vérité identitaire d’Israël, sortie  par cette étude,  nue et fraîche du puît dans lequel le bruit et la fureur entourant le pays l’avaient plongée, apparaît fidèle et juste,  cette vérité est à la disposition de tous les acteurs de la vie israélienne pour lui redonner vie.
En Israêl, seules les limites de l’imagination peuvent  empêcher les secteurs de l’éducation, de la médecine, de l’industrie, de la culture, de la technologie, de l’agriculture, l’armée, la politique, de se servir du système identitaire d’Israël pour  renouveler leur corpus d’idées et d’actions.
A l’étranger, le discours et la politique de marque d’Israël pourront trouver dans l’identité du pays un axe de gravité nouveau, différenciateur, riche. A titre d’exemple, l’axe d’image actuellement développé,  ‘’l’innovation’’, appuyé sur un composant fort et reconnu de la réalité du pays, simple et valorisant, se révèle  cependant insuffisamment différenciant et insuffisamment porteur de la richesse identitaire israélienne.  L’axe de porteur de vie, contraire de l’image de porteur de mort, outre une réfutation directe, enrichirait la notion d’innovation dans un discours choc.
Le message final de l’étude sur l’identité d’Israël est, fort simplement :
C’est à vous.
Claude Meillet, 22 février 2012

As a « Life Force », Israel identity is the inverse of its external brand image.

A study of Israel’s identity: Trying to square The Star of David.

Nations need a sense of identity. During the 1939-45, Winston Churchill often invoked ‘ the bulldog spirit.’ Britons were indomitable. The Nazis could never conquer the island race that had seen off Napoleon who was the last foreigner to be deluded enough to think he could invade the British Isles. Churchill crafted and played on a sense of national identity..
For Israel and Israelis a similar quest fo their identity is crucial.
Claude Meillet set out last year on what psychologists would call a qualititative study of Israel’s identity. Meillet ran a communication agency in France which specialized in analyzing brands and the corporate identity of companies. In 100 brand studies, he developed a four phases model. He calls them in French
 
Observation
Interpretation
Conception
Application 
 
The particularity of  his studies is  that they had to led to action – altering and modify the brands.. He has adapted these techniques to  provide a concrete, precise analysis of  Israel identity situation and a concrete, precise definition of the Israel identity system arising out of this analysis.
Meillet questioned 30 personalities both in Israel and abroad.  He also  carried out a content analysis of the existing bibliography and of the press.
Since the foundation of the state in 1948, Israel has always had to juggle its response to external threats and its own internal contradictions, the study concludes.   It has only survived because of a fierce will to life. But the need to survive ironically has also made the country – and its citizens – and dynamic, creative and active. The study also shows that even though endlessly criticized and often attacked, the country does not lack a strong sense of morality. 
The analyzing of the responses of the interviewees and the content analysis identifies five major factors 
 
Israel strives to balance:
  • its ordinary life  with the need to be constantly alert to threats,
  • its character as a theocratic Jewish community with its character as a secular nation,
  • the evolution from the initial very idealistic values of Israel’s founders towards a state which encourages individual economic, social, cultural success. A change from the nation of the kibbutzim to the Silicon Valley on the Mediterranean
  • absolute security, development, preservation of its fundamentals, with cohabitation with Palestinians and regional integration, 
  • economic performance with moves to reform social inequality, diminish the excesses of capitalism while dealing with ethnic discrimination.
 
These factors explain much about Israel, its dynamic and its sense of destiny.  They recall the original values building of the state and  give ‘’Israel’’ a positive boost that soul to mobilize Israel soul and affect the country’s actions.
 
Meillet’s conclusion is forceful. There is a sense of Israel’s permanent identity despite all the turmoil and controversies. He calls it; 
 
THE LIFE FORCE
 The study highlights
 
Three sides of The Life Force. 
Israel is a nation:
  • founded and animated by Values, with Liberty, Equality, Fraternity,
  • dedicated to and engaged in Action, with Boldness, Pragmatism, Efficiency,
  • rooted in and enriched by Thought, with Jewishness, Creativity, Universalism.
 
If Israel  wants to act with coherence and stay faithful to its identity, it has to behave and to communicate in a Committed, Just and Humane manner. The study applies these ideas to the current political impasse between Israel and the Arab world
 
 
Claude’s study invites the Israeli community, now and for the future, to use this Israel identity platform as an inspiration for acting and communicating.
 
 »We are a nation with a life wish »  President Shimon Peres

 

Tel Aviv, July 8d -2013

 
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Claude Meillet has just moved to Israel. He was, previously head of a corporate communication agency in France and specialist in companies identity.