Darkenou : Recherche pour la paix Israélo-Palestinienne
Darkenou : Recherche pour la paix Israélo-Palestinienne
La complexité du panorama politique à tout niveau, interne à Israël, interne en Cisjordanie/Gaza, localement entre Israël et le pouvoir palestinien, régionalement et internationalement, conduit au blocage de la situation et dernièrement à un quasi abandon de la solution des deux Etats.
Darkenou peut aider à débloquer les positions et redonner sa chance à la création de deux Etats, en contournant le jeu politique. Par sa nature de Think Tank, il peut faire remonter du terrain de la société civile et de sa richesse créative, aussi bien israélienne que palestinienne, des raisons de refonder un espoir de paix
1 – Recensement et mise en valeur de l’ensemble des associations réunissant Israéliens et Palestiniens.
Dans pratiquement tous les secteurs, il existe des initiatives citoyennes, associations ou autres, qui unissent des Israéliens et des Palestiniens dans l’assistance, le partage, la collaboration, ou tout simplement la solidarité.
Par un recensement de ce terreau créatif, apolitique, Darkenou ferait apparaître une réalité civile positive, dynamique, propre à faire ressortir et à ébranler le caractère stéréotypé du négativisme politique.
2 – Recensement des enquêtes, études, sondages réalisés occasionnellement ou régulièrement, auprès des populations israéliennes et palestiniennes ou auprès de catégories particulières de ces populations.
A côté des positions politiques et hors des a priori religieux, il existe une opinion des citoyens que ces différentes investigations révèlent souvent plus ouverte, plus audacieuse et plus imaginative quant à la relation Israël/Palestine et à la prise d’initiatives capables de faire bouger les lignes.
Le recensement de ces différentes études d’opinion, l’analyse de leurs conclusions, permettraient à Darkenou, si cette analyse le confirmait, de faire état du décalage entre une volonté de la société civile de faire évoluer la situation et la frilosité, les peurs, le manque d’imagination des acteurs politiques.
A ces deux idées évoquées à la réunion du 12 février, on peut en ajouter d’autres.
Par exemple :
3 – Une des raisons majeures de l’échec de négociations tient à la méconnaissance et à la sous-estimation de la dimension culturelle.
Dans le conflit israélo-palestinien et /ou israélo/arabe, beaucoup de facteurs, historiques, religieux, militaires, sociaux, économiques…. contribuent à maintenir le blocage de la situation.
Mais, il est fort probable que les positions des deux côtés soient pour une part non négligeable, conditionnées par des visions culturelles spécifiques et très différentes.
Ignorer la source culturelle de sa propre approche, aussi bien qu’ignorer le fondement culturel des positions de la partie adverse, nourri l’incompréhension et réduit les chances de s’écouter.
Darkenou pourrait mener une recherche la plus objective possible sur les différences culturelles existantes, le rôle qu’elles jouent dans les oppositions actuelles, et les possibilités de déverrouillages qui en découleraient.
4 – La carence de la réflexion politique de fond, pour ne pas dire de la pensée politique, qui est une des généralités du monde présent, se fait dramatiquement sentir et en particulier dans le conflit israélo-palestinien.
Aborder ce conflit sur les bases d’une réflexion fondamentalement nouvelle changerait les conditions de sa résolution.
Il faut certainement cherche ailleurs que chez les acteurs classiques, partis politiques, gouvernants, autorités militaires ou administratives, un renouvellement de la pensée.
Pourtant, tout change, technologie, internet, média, mondialisation….
Il ne s’agirait pas de prétendre inventer une vision à la mesure de ce changement, mais de réunir pour une réflexion commune créative, un aéropage de philosophes, scientifiques, économistes, enseignants.
Si cette recherche produit une série d’approches neuves, concrètes, du conflit, Darkenou pourrait l’introduire dans le jeu figé des positions actuelles.